La technologie du sans-fil de première génération (1G) permettait l’échange de sons, donc des voix. La technologie du sans-fil de deuxième génération (2G) a permis l’échange de sons et de textes, et par conséquent l’avènement des textos, les fameux SMS. La technologie du sans-fil de troisième génération (3G) a permis l’utilisation d’Internet. La technologie du sans-fil de quatrième génération (4G) a permis l’échange de données plus rapides entre les personnes. Enfin, la technologie du sans-fil de cinquième génération (5G) ouvre la voie à l’Internet des objets (Internet of Things). L’Internet des Objets est une technologie d’avant-garde où les objets habituellement non-connectés de notre environnement (par exemple les lampes, les machines, les vêtements, etc.), qu’ils soient physiques ou virtuels, ont la possibilité de communiquer entre eux en temps réel. Ce réseau d’objets permet le partage de leurs données sans intervention de l’homme, grâce à l’optimisation des interactions entre les humains et les machines et à la multiplication des flux de données. Cette optimisation des interactions permettra également de fournir un accès à des données personnelles et pose donc le problème de la politique de confidentialité de vos comptes (bancaires, emails, ou autres). Il semblerait que l’on puisse à juste titre parler de dangers de la 5G.
L’évolution de la 1G à la 5G est allée de pair avec une montée en puissance, une montée en fréquences, une densification de l’électrosmog généré par toutes sortes d’ondes électromagnétiques. Les dangers de la 5G sont liés au fait de voir l’être humain totalement pris en sandwich dans plusieurs couches d’ondes plus ou moins impactantes : Wifi, Bluetooth, téléphones portables au débit d’absorption spécifique (DAS) plus ou moins élevé.
L’échauffement cellulaire, l’effet « marmite », s’est déjà renforcé avec la 4G. Prenez l’exemple d’une grenouille que l’on plonge dans une marmite d’eau froide, la « zéro G ». Votre grenouille y sera comme un poisson dans l’eau et s’y sentira bien. Allumez le gaz sous les petites cuisses de la grenouille. Elle commencera par trouver l’eau tiède plutôt agréable (la 1G). Mettez le gaz un peu plus fort pour que l’eau chauffe : la grenouille trouvera que l’eau est un peu chaude, mais s’adaptera à la température, d’autant plus que la chaleur la fatiguera (la 2G). Augmentez encore la puissance du gaz pour faire monter la température de l’eau : la grenouille trouvera l’eau vraiment trop chaude, mais ne fera rien pour remédier à la situation, car elle sera trop engourdie et trop fatiguée (la 3G). Continuez à augmenter progressivement la puissance du gaz : la grenouille ne percevra pas de changement brusque, mais va tout simplement commencer à cuire à petit feu, sans plus pouvoir donner le petit coup de patte salutaire qui lui permettrait de s’extraire de la marmite (la 4G). Je vous laisse imaginer ce qu’il adviendra de la petite grenouille avec les dangers de la 5G.
La 5G est une technologie de télécommunications sans-fil à ultra haut débit mobile, qui utilise des fréquences bien plus élevées que la 2G, la 3G ou la 4G. Dans un premier temps, le déploiement de la 5G se fera au moyen de fréquences allant de 3400 à 3800 MHz au niveau des antennes existantes. Dans un deuxième temps, de petites antennes devraient apparaître dans le mobilier urbain : elles pourraient être placées sur le bord de nos routes, par exemple au niveau des abribus. Ces petites antennes fonctionneraient à une puissance de 26 GHz, avec des ondes millimétriques qui permettent des débits augmentés, plus élevés, comparables à ceux de la fibre. Les lanceurs d’alerte sur les ondes électromagnétiques considèrent que les dangers de la 5G pour la population humaine et animale sont réels.
Pour émettre, les antennes 5G seront installées en priorité sur les mâts déjà utilisés pour les zones de couverture de la 4G. Par contre, les antennes millimétriques qui fonctionneront sur la gamme des 26 GHz se multiplieront. Elles seront fixées dans le paysage urbain, à des endroits stratégiques : panneaux publicitaires autonomes ou fixés sur les maisons, abribus, bords de routes, etc. L’ANFR (Agence nationale des fréquences) n’a pas encore donné son accord sur l’utilisation de la bande de fréquences des 26 GHz, mais a autorisé plusieurs autres bandes de fréquences. Dans tout ce processus, il importera d’accorder une attention particulière aux normes et aux seuils d’émission en V/m à ne pas dépasser pour se protéger des dangers de la 5G. À noter également qu’avec l’arrivée de la 5G, un grand nombre de smartphones seront remplacés par des appareils compatibles avec la 5G pour assurer l’accès au réseau.
La 5G aura une multitude d'avantages technologiques. Elle permettra de multiplier par 10 le débit d’informations et d’avoir un million de connections par km2. Avec la 5G, il sera possible de traduire un texte en simultané, d’opérer un patient depuis l'autre bout du monde, ou encore d’introduire les voitures et les transports en commun connectés. Le nombre d’objets connectés va augmenter de manière fulgurante : les couches Pampers seront remplacées par des couches connectées qui signaleront aux parents le moment où il faudra changer leur bébé. Votre pull-over changera de couleur pour vous faire savoir qu’il est temps de le laver. Votre miroir connecté vous conseillera quel type de crème hydratante mettre sur votre visage en fonction de la température extérieure. Il pourra également vous proposer de consommer un type d’aliment plus sain ou d’entamer un régime adapté à votre profil s’il constate que vous avez fait des excès pendant les fêtes de fin d’année. Serons-nous encore en mesure de réfléchir par nos propres moyens ? Les dangers de la 5G pour nos capacités à rester autonomes par rapport à la technologie sont-ils fondés ? Seul l’avenir le dira…
Certains secteurs comme l'agriculture connaîtront une mutation technologique sans précédent avec l’apparition d’une panoplie d'objets et d’outils connectés comme les drones épandeurs de produits phytosanitaires, les capteurs identifiant les attaques de parasites sur une parcelle ou un besoin en eau. En 2025, le chiffre d'affaires de l'agriculture connectée ou intelligente devrait avoisiner les 23 milliards de dollars. D'ici 2035, la 5G pourrait créer 22 millions d'emplois à travers le monde et réaliser un chiffre d'affaires de 12,3 trillions de dollars.
Selon les industriels, les ondes émises par ces petites antennes seraient renvoyées et non pas absorbées par la physiologie humaine. Toutefois, de nombreux scientifiques sont convaincus que le risque d’absorption de ces ondes par l’organisme est réel et mettent en évidence les dangers de la 5G.
L’ANFR (Agence nationale des fréquences) qui attribue les fréquences a fort à faire avec l’arrivée de la 5G. Selon plusieurs experts en environnement électromagnétique et radaristes, le brouillard électromagnétique, l’ «électrosmog », va encore se densifier avec l’arrivée de la 5G. Dans la bande des 3400 à 3800 MHz, les antennes relais de la 5G auront, en termes de rayonnement électromagnétique, une portée deux fois plus grande que le rayonnement des antennes-relais 2G, 3G et 4G réunies. D’autres bandes de fréquences 5G seront également utilisées : celle des 1427 à 1517 MHz, ainsi que celle des 24,25 GHz à 27,5 GHz. Avec la 5G et dans un futur proche, les riverains d’antennes-relais seront exposés à des niveaux de densité de puissance au moins trois fois plus forts qu’aujourd’hui. Les dangers de la 5G sont donc réels.
Certains scientifiques et médecins comme le professeur Martin Pall (professeur émérite à l’université de Washington) ou le professeur Dominique Belpomme (cancérologue et spécialiste des champs électromagnétiques) mettent en garde contre le danger de la 5G pour la santé. Deux études de la CIA mettent en évidence qu’avec la 5G, la pénétration des ondes dans l’organisme est vingt fois supérieure. Il semblerait que les risques d’une exposition à la 5G soient réels : cette exposition provoquerait un stress cellulaire, mais aussi des dommages irréversibles à l’organisme, et jouerait un rôle dans l’augmentation fulgurante des cas de cancers : tumeurs cérébrales, cancers de la thyroïde, du rectum, comme l’explique également le documentaire d’investigation « Ondes de choc » de Jupiter Film. Devant ce constat, 237 scientifiques et médecins de 41 pays ont demandé un moratoire à l’ONU et à l’OMS pour qu’elles se mobilisent et appliquent le principe de précaution. Ils ont démontré, par leurs connaissances spécifiques sur les champs électromagnétiques, que leur appel était fondé.
Parmi les effets de l’exposition de l’homme aux radiofréquences figurent : l’endommagement des tissus mous du corps ou encore l'ouverture des canaux calciques. L’exposition aux hautes fréquences provoque l’apparition ou l’aggravation de maladies auto-immunes, entraîne des troubles cardiaques, accroît les troubles circulatoires et rénaux, augmente les risques de cécité, engendre une atteinte du fœtus et des dysfonctionnements présents dès la naissance. Selon le professeur Pall et de nombreux scientifiques, les ondes de la 5G pénétreront dans les tissus du corps en profondeur et affecteront en priorité les animaux de petite taille ainsi que les insectes et les végétaux. L'industrie du sans-fil affirme que ces ondes millimétriques resteront en surface sur un millimètre. Alors que la mise sur le marché de tout médicament est subordonnée à de multiples tests et études visant à démontrer que ledit médicament n’est pas dangereux pour la santé, on dispose de trop peu d’études sur le rayonnement et les effets de la 5G sur la population. Même le principe de précaution n’est pas appliqué, alors que l’impact des ondes électromagnétiques a été démontré par le rapport Bioinitiative sur lequel s’est basée l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour considérer ces ondes comme potentiellement cancérigènes.
Il faut savoir que les normes actuelles ne protègent pas totalement la population, car celles-ci ne se fondent que sur l’effet thermique (échauffement des tissus). En effet, le DAS sur lequel se basent les normes actuelles étudie les effets d’échauffement cellulaire sur une personne après un seuil d’exposition de 6 à 30 minutes. Or, de nombreux scientifiques assurent que les effets athermiques des champs électromagnétiques émis par les appareils sans-fil sont avérés avant six minutes d’exposition. Les effets athermiques déjà constatés et définis par les scientifiques avec la 4G sont essentiellement la baisse de la fertilité, les dysfonctionnements neurologiques, les insomnies, la fatigue, les maux de tête, les tensions, la dépression, l’irritabilité, les cancers, l’apoptose (mort des cellules), les problèmes endocriniens, les problèmes cardiaques de type palpitations ou arythmies. Il existe aujourd’hui, dans la littérature scientifique, plus de 10 000 études sur les effets des ondes électromagnétiques à des valeurs d’ondes électromagnétiques bien en-dessous des valeurs officielles. C’est précisément pour ces raisons que le Conseil de l’Europe a préconisé, dans la résolution 1815 du 11 avril 2011, de fixer un seuil de prévention à long terme à 0,6 V pour les niveaux d’exposition aux micro-ondes en intérieur, de ramener ce seuil à 0,2 V à moyen terme, et d’y rester. Les associations, dont Robin des toits, poussent dans ce sens. Il est donc plus que nécessaire d’être sensibilisé aux dangers de la 5G.
Le texte « Huawei » adopté récemment n’a jamais vraiment porté le nom du géant des télécoms chinois, mais c’est celui qu’il gardera. Après de nombreuses tribulations et un vote du Sénat, le Parlement a entériné la proposition de loi (dite «loi Huawei») qui vise à sécuriser le déploiement des réseaux 5G en France. Cette loi impose aux opérateurs télécoms français un nouveau régime d’autorisation préalable à l’exploitation d’équipements 5G pour leurs réseaux, qui serviront bientôt aux smartphones, mais aussi aux voitures autonomes, aux entreprises connectées, ou encore aux centres hospitaliers.
Avant de choisir certains équipements, les opérateurs devront faire parvenir une demande d’autorisation au Premier ministre. Celui-ci se prononcera dans les deux mois. Il pourra refuser « s’il estime qu’il existe un risque sérieux d’atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale » ou soumettre l’autorisation à des conditions. A noter par exemple que les États-Unis et plusieurs autres pays ont accusé l’équipementier Huawei d’installer des « mouchards » au profit du gouvernement chinois. De ce fait, les Américains, de même que les Européens, sont très méfiants vis-à-vis de Huawei et des composants électroniques utilisés qui pourraient permettre de récupérer des données personnelles ou nationales. Les dangers de la 5G sont donc évidents et il est important d’en avoir conscience pour tout ce qui touche aux questions de sécurité.
Les thermostatiques connectés permettront de faire de réelles économies : les robinets ou douches connectés permettront de réduire sa consommation d'eau, tandis que les poubelles connectées vous éviteront de vous tromper de poubelle lorsque vous déverserez vos déchets.
La 5G risque d'accroître la boulimie de données consommées avec toutes les conséquences écologiques que pose leur stockage en termes de consommation d’énergie. Le recyclage des anciens téléphones est aujourd'hui quasiment inexistant puisque seuls 15% des téléphones sont recyclés. La prévision des 75,44 milliards d'objets connectés risque de suivre le même chemin qu'à l'heure actuelle si aucune mesure n'est prise pour contrer ce problème d’absence de recyclage.